mardi 8 avril 2014

Pancol and Co

"Nous croyons pouvoir changer le cours des choses selon notre volonté parce que c'est la seule solution heureuse que nous puissions envisager. Nous ne pensons pas à ce qui se produit généralement et qui est aussi une solution heureuse : les choses ne changent pas, ce sont nos désirs qui finissent par changer".
Proust. La Recherche.

Cette phrase de Proust est citée par une des héroïnes de Katherine Pancol dans un de ses magnifiques livres, "Embrassez moi" sorti en 2003, et qui m'avait accompagné à point à une période de ma vie.
Je l'ai ressorti de mon armoire à livres, pour voir, pour relire des passages, pour re-ressentir l'ambiance et le style Pancol.

Ben oui, hein, je me pose  la question: mais pourquoi je suis accroc à cette auteure plutôt qu'à une autre? Suis-je victime - tout à fait consentante - de la campagne marketing de l'éditeur Albin Michel pour les nouveaux romans de la Reine Katherine, qui à mon avis doit en énerver plus d'une et plus d'un. Pas grave, c'est la jalousie basique de la plupart qui vont trouver à redire sur le style, etc.

Et pour confirmer ce goût Pancol, je relis des passages d'"Un homme à distance", sorti en 2002:

"Je déteste Noël........c'est effrayant ces adultes déguisés qui se forcent à faire la fête,à vider leur porte-monnaie, à se donner l'accolade en descendant des verres! C'est écoeurant ces tonnes d'amour obligatoire qui vous tombent sur le paletot parce que c'est Noël!"

Eh bien oui, comme des centaines - des milliers?- de mes congénères, J'ATTENDS avec une impatience très patiente et sereine, d'aller me promener demain mercredi en fin de journée dans la jolie librairie et crac, de foncer sur Le Pancol. Le deuxième tome, hein (il est bleu d'abord, je l'ai vu sur le site et j'ai même écouté un extrait lu par  Katherine elle-même), Le Muchachas 2.


Les livres de Pancol nous parlent. On pourrait s'asseoir dans notre cuisine avec elle et parler de nos vies autour d'un thé. Pancol est une copine, mieux, une amie. Une vraie: une qui écoute, qui comprend, qui ne juge pas, qui se marre, qui plonge dans des abîmes de tristesse et qui retrouve son énergie et la force de continuer.

Lisez " Les yeux jaunes des crocodiles", "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi". Rencontrez Joséphine, Zoé,  Gary, Hortense, Shirley et compagnie.

Dans Muchachas, on retrouve Hortense, Gary, Joséphine, Zoé..... Et Pancol nous présente Stella et Julie..... Le monde de la ferraille - eh oui, qui l'eut cru? - est passionnant, quand on y suit Stella.
Stella dont la mère, Léonie est une belle figure féminine, femme battue et là, la belle et pertinente Katherine nous amène sur un terrain sensible, fragile, encore bien tabou malgré ce qu'on en pense: les femmes battues.
Le premier tome de Muchachas n'est pas spécialement gai. Mais je sais que dans Muchachas 2, enfin j'espère, la lumière, la gaieté vont transformer les blessures en belles cicatrices...

Alors vite, vite, vite, à demain!




1 commentaire:

  1. Coucou Caro. C'est Fred, moi aussi je suis Pancoladdict...mais je me soigne. Au fait, tu as lu " j'étais là avant"? Tu comprendrais pourquoi j'ai l'impression qu'elle raconte nos vies. En fait Josephine, c'est moi (et quelques milliers d'autres aussi). Moi aussi, j'ai versé des larmes de crocodile à un moment fort pour moi... et frappée par les coïncidences, j'ai cherché des infos, trouvé le blog de Katherine, lui ai écrit...et elle a répondu, plusieurs fois. Trop bon!

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